• Lettre au père Noël

     

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  • Lorsqu’ils sont arrivés en France, Blendi et Blendon et leur famille étaient  menacés dans leur survie.

    Comme tous les enfants réfugiés ils ont dû faire face à une accumulation de bouleversements successifs : confrontation à la violence, insécurité familiale, perte des repères psycho-sociaux.

    Cela implique de gros efforts de réaménagement au plan psychologique, mais aussi beaucoup d’angoisse et de souffrance.

    Pour Blendon, porteur d’un handicap consécutif à un traumatisme cérébral, la menace de perte de son intégrité physique a été une source supplémentaire d’angoisse.

     En fréquentant l’école, ces deux enfants ont pu trouver un cadre accueillant, mais aussi structuré et structurant.

    Ces quelques mois passés au milieu d’adultes et de pairs chaleureux leur a permis de retrouver une certaine normalité et sécurité.

    De nombreux signes montraient qu’ils étaient en train de s’adapter, d’accéder aux apprentissages et de retrouver un certain équilibre personnel.

    La réinstallation  progressive de la cellule familiale et la  perspective de la prise en charge des problèmes médicaux de Blendon, participant également à favoriser cette évolution positive.

     Le retour brutal et forcé dans leur pays d’origine a signé une nouvelle rupture dans la vie de ces deux enfants, brisant cette belle évolution et les replongeant une fois de plus dans l’insécurité, l’angoisse et l’attente.

     Mariana Jeria, psychologue clinicienne, spécialiste des constellations familiales, et qui a travaillé sur les différentes expériences d’enfants réfugiés, dit que celles-ci peuvent offrir des perspectives ouvertes pour l’avenir, mais aussi parfois installer définitivement dans l’attente, dans une « situation transitoire ».  

    Vivre définitivement dans une situation d’attente : n’est-ce pas à cela que l’on va condamner Blendi et Blendon, si on n’obtient pas leur retour ?

     

    Josette Bourlon

    Psychologue Scolaire à la retraite. 

     


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  • Il y a 17 ans, le Parlement français décidait de faire du 20 novembre la "Journée internationale des droits de l'enfant".

    Son objectif était, en instituant ce moment privilégié, à la fois de dénoncer les nombreuses injustices perpétrées contre les enfants dans le monde mais aussi de faire valoir la convention internationale des droits de l'enfant.

    Cette convention a été adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989.

    Elle affirme qu'un enfant n'est pas seulement un être fragile qu'il faut protéger mais qu'il s'agit d'une personne qui a le droit d'être éduqué, soigné, quel que soit l'endroit du monde où il est né.

    La France, comme 193 autres états à travers le monde, l'a ratifiée le 7 août 1990,
    sous la présidence d'un certain François... Mitterrand.

    Cela n'a malheureusement pas empêché, le 19 janvier 2012, Blendon et sa famille d'être expulsés par l'Etat français de notre territoire vers leur pays d'origine : le Kosovo.

    Blendon est hémiplégique... il devait être opéré en mars au CHU de Reims.

    Une décision en complète violation des droits que la France leur a pourtant reconnus.

    Dix mois qu'il n'a plus de soin !

    Il était en classe de CM2 avec son frère jumeau Blendi.

    Dix mois sans école...

    Dix mois que nous n'avons pas cessé de penser à eux, de nous battre pour défendre leurs droits face à un état, hier, sourd à nos sollicitations et aujourd'hui devenu muet !

    Nicolas Wierzbicki

    http://www.education.gouv.fr/cid58357/journee-internationale-des-droits-de-l-enfant.html

    http://www.droitsenfant.com/alaune.htm

     

     


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  •  « URGENCE :  Ensemble pour le retour de la famille GASHI » par Clémence NOWAK, Présidente de la LDH de Châlons en Champagne    Accueillir quelqu’un au titre de l’asile, c’est lui restituer une partie des droits dont il est privé dans son pays d’origine. Il faut respecter ce droit, traiter dignement les réfugié-e-s, abandonner les procédures expéditives ou absentes de traitement  des demandes d’asile et cesser de se référer à des pays « sûrs » pour les renvoyer dans leur pays d’origine au risque de leur vie.

    Lorsque l’on arrache un enfant de son école au prétexte de la situation administrative de ses parents, lorsque l’on expulse un malade, au risque de sa santé, la société n’attaque pas simplement « les étrangers », elle s’en prend aussi à des droits fondamentaux : le droit à l’éducation, le droit à la santé.

    A Châlons-en-Champagne, le 19 janvier 2012, l’Etat a fait expulser la famille GASHI et Blendon n’a donc pas accés aux soins dont il a besoin : son opération au CHU de Reims.

    Aujourd’hui, malgré la mobilisation de l’association « Ensemble pour Blendi et Blendon », et les multiples démarches des associations, les interventions du Défenseur des droits, de la Ligue des Droits de l’Homme et du citoyen, les contacts avec les ministères de l’intérieur, des affaires étrangères, la porte parole du gouvernement et les demandes de visa déposées par la famille elle-même, les pouvoirs publics ne donnent AUCUNE suite à la demande de retour sur le territoire.

    Cela fait des mois que tout le monde se mobilise, le changement devait être rapide, malheureusement, rien de bouge et nous nous retrouvons aujourd’hui à la case départ.

    L’indignation, la déception, la résignation,… la tristesse… prennent la place, toute la place…

    Il est Temps, grand Temps,… qu’une solution aboutisse…

    Pour les parents Gashi, Blendi, Blendon… et toutes les personnes qui souffrent, au nom des valeurs de notre république : UN PEU DE COURAGE !! 

    Parce que le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant, tel que défini par la convention internationale des droits de l’enfant, n’est pas un droit à modalité variable en fonction des personnes et de leur nationalité ou de leur statut social, Nous faisons le vœu d’un retour rapide du jeune Blendon, dépourvu de soins médicaux depuis 10 mois, et de sa famille afin qu’ils puissent vivre ensemble en toute légalité et sécurité en France.

     

    Châlons en Champagne, le 17 novembre 2012

    Clémence NOWAK, Présidente de la LDH de Châlons en Champagne

     


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  • Toute la semaine, l'association a travaillé d'arrache-pied avec les élus locaux et la Ligue des droits de l'Homme afin d'obtenir la confirmation du refus opposé à la demande de VISA de la famille Gashi.

    Malgré nos sollicitations répétées, le cabinet de Madame la ministre, Porte-parole du gouvernement, n'a pas été en mesure de nous fournir de réponse claire et précise.

    Nous attendons toujours d'être recontacté par Monsieur Lajarge, Chef de cabinet de Madame la Ministre.

    A ce jour, les parents de Blendi et Blendon n'ont reçu aucun courrier officiel leur notifiant un refus.

    Nous sommes contraints de constater, que les autorités continuent, en dépit de l’urgence de la situation, d’enfermer la famille Gashi et leurs défenseurs dans un silence administratif inacceptable.

    L'association EPBB tient à exprimer son profond mécontentement et sa profonde déception de n'avoir jamais était reçue par les autorités concernées afin de trouver ensemble une solution à cette situation. Elle en avait pourtant exprimé le souhait dès le début de son combat pour la défense des droits de Blendi et Blendon.

    L'association a demandé, à Monsieur Dominique Baudis, Défenseur des Droits, dans un courrier qu'elle vient de lui adresser, de se rapprocher des autorités administratives concernées.

     

    L'association "Ensemble pour Blendi et Blendon"

     

     


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  • Nous avons appris ce vendredi de façon indirecte que la "demande des visas sanitaires de la famille GASHI a été refusée à l'ambassade de Skopje. Aucun motif n'est venu étayer le rejet..."

    Il est fortement préjudiciable pour la famille GASHI que notre association n'ai pas été informée, en priorité, de ces éléments.

    En effet, l'association "Ensemble pour Blendi et Blendon" est engagée depuis plusieurs semaines - mois - dans un travail de confiance et de fond avec le Cabinet de Madame la Ministre Najat VALLAUD-BELKACEM, Porte Parole du Gouvernement. En complément des démarches engagées avec le Ministère de l'intérieur et celui des Affaires étrangères.

    AUJOURD'HUI, il nous est encore impossible de réagir de façon constructive à ces "éléments"  parce que :

    D'une part, il nous a été confirmé par le traducteur de la famille GASHI que cette information n'a été donnée aux parents, mardi dernier, que dans le cadre d'une conversation téléphonique informelle, sans motivation et qu'à ce jour la famille n'a reçu aucun document écrit officiel corroborant ces dires

    D'autre part, parce que cette rétention d'information ne nous a pas permis de la vérifier auprès de la Conseillère diplomatique de Madame Vallaud-Belkacem,  qui suit, à la demande express de sa Ministre, le dossier de cette famille.

    L'association réunira son bureau lundi pour étudier, avec le détachement nécessaire à la défense de ce dossier, les suites à donner à ces informations quand elles seront contrôlées.

    L'association "Ensemble pour Blendi et Blendon" a toujours privilégié le dialogue à l'agitation, la négociation de fond à l'éparpillement et le travail associatif à la mise en avant de quelques personnes soucieuses de leur image médiatique....

    L'association "Ensemble pour Blendi et Blendon"


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